Les parties signataires, constatant que le développement de la formation professionnelle continue:
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concourt au perfectionnement et/ou à la promotion de l'homme;
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est une des conditions du maintien de l'efficacité de la pharmacie d'officine par la recherche d'une plus grande compétence des salariés ;
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contribue à réduire les phénomènes résultant des évolutions,
désirent lui donner un nouvel essor.
Les parties signataires considèrent que la formation professionnelle
1. Doit accompagner étroitement les évolutions auxquelles la profession va se trouver confrontée dans les années à venir, à savoir:
- le rôle accru du médicament dans l'amélioration continue de la santé publique;
- une meilleure adéquation des aspirations individuelles des salariés aux besoins de l'officine;
- l'actualisation permanente des connaissances techniques;
- la nécessité d'une plus grande compétence des salariés dans le cadre d'une politique active de l'emploi;
- l'amélioration de la qualité de l'accueil et du conseil en officine au service de la santé publique.
2. Doit contribuer à la nécessaire participation des personnels à l'évolution de la profession en facilitant:
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leur accès à une qualification professionnelle;
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leur maîtrise des évolutions technologiques et des modes d'organisation du travail;
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leur évolution de carrière et leur développement individuel.
3. Doit favoriser l'émergence des conditions du renforcement de la capacité des officines dans tous les domaines qui lui sont propres.
4. Doit être un élément essentiel de la politique prévisionnelle que les officines doivent mettre en ceuvre afin que les évolutions économiques, technologiques et d'organisation qui déterminent leur compétitivité et leur devenir, contribuent à la préservation et au développement de l'emploi et soient génératrices de progrès social pour toutes les personnes qui les composent.
A cet effet, la politique de formation mise en place pour faire face aux évolutions doit notamment favoriser le développement des formations génératrices d'évolutions de carrière, y compris pour les salariés des plus faibles niveaux de qualification. Elle doit également favoriser l'égalité professionnelle, la mixité des emplois et la mobilité.
Les parties signataires estiment que l'ouverture du marché européen doit être prise en compte dans la politique de formation de l'officine.
Elles estiment de même que le développement des relations entre les entreprises et le système éducatif est indispensable à l'adaptation de l'offre de formation aux besoins des entreprises en qualifications.
Elles rappellent la nécessité d'une bonne intégration des jeunes dans l'officine et leur attachement au dispositif de formation d'insertion en alternance qui constitue un des moyens privilégiés de cette intégration.
Les parties signataires considèrent enfin que le succès de la formafion professionnelle dans les entreprises nécessite l'implication de tous les partenaires, employeurs, salariés, formateurs, institutions représentatives du personnel au sein de l'officine, organisations syndicales représentatives des employeurs et des salariés au plan nafional, dans le respect du rôle et des attributions de chacun, fixés par les textes légaux, réglementaires et conventionnels en vigueur.